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CLASSIQUE MAIS PAS QUE

La chemise « Business »

En premier lieu, définissons ce que j’entends par « chemise business ». Je parle là d’une chemise plutôt formelle, à porter au bureau, avec un costume ou un bel ensemble veste – pantalon, mais qui marcherait aussi bien avec un beau chino ou un jean. Elle doit être par conséquent plutôt neutre, claire et peu texturée.

On va, pour l’instant, se focaliser sur les quelques basiques à avoir dans sa garde robe, à étoffer plus ou moins en fonction de l’univers pro de chacun.

Pour les cols et poignets, dans un premier temps je conseille de rester sur une même combinaison : un col dit « italien » ouvert mais sans excès – avec une dimension tout de même sérieuse – et des poignets simples.

Premièrement, la chemise blanche.

C’est un basique parce que, déjà, c’est la plus traditionnelle. Elle va avec presque tout, dans presque toutes les situations : aucune galère dans l’accord du costume et des éventuels accessoires. Il faut dire que ça en jette toujours, une belle chemise blanche.

Là, dans l’idée, il faut dire qu’en avoir deux ou trois n’est jamais déconnant : dans ce cas-là, on peut en faire une deuxième un peu plus formelle avec des poignets mousquetaires (boutons de manchettes, donc) et une autre un petit peu plus texturée avec, disons, un col boutonné un peu moins formel.

Deuxièmement, la chemise bleu ciel.

Le bleu ciel est tout aussi intéressant que la chemise blanche. La couleur convient parfaitement aux différentes complexions et teints. Particulièrement utile, au même titre que le rose et le parme (on y reviendra plus tard), pour baisser le contraste d’une tenue. Aussi, la chemise bleue est pertinente pour donner un peu plus de vie à un costume gris un peu ennuyeux !

De la même manière que la chemise blanche, on peut tout à fait envisager d’en avoir une deuxième avec un tissu un peu plus texturé – oxford par exemple, pour ne pas le nommer – avec un col boutonné joliment proportionné.

Troisièmement, la chemise rayée bleue.

La rayure est un motif intéressant. Avec un contraste assez faible, donc une rayure bleu ciel, on garde un esprit suffisamment sérieux pour être considéré business. En fonction de son environnement de travail, à savoir plus ou moins formel, on pourra facilement envisager celle-ci en version plus casual, comme sur la photo : on y retrouve un col boutonné avec un tissage oxford, donc plus texturé qu’une popeline ou un twill.

Enfin, la chemise rose ou parme.

Il n’est pas rare d’entendre de mes clients qu’ils ne veulent pas porter de rose. Ceux-là refuse l’idée catégoriquement – j’ose espérer que ce n’est pas parce que « le rose c’est pour les filles », mais chacun son truc – et c’est bien dommage. Tout comme un bleu pâle, le rose pâle ne se remarquera pas beaucoup. L’idée n’est pas de pousser le contraste, bien au contraire. Dans le même univers, un parme est très intéressant et plait un peu plus : il est plus froid, attire plus les hommes.

D’ailleurs, en pratique, il faut avouer que les tons chauds sur une chemise donnent des choses très intéressantes. Ça donne vraiment une personnalité à la tenue, réchauffe l’ensemble, lui donne de la vie.

A suivre !!

By Yves Chadeyras

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